Qu'elles
soient
chenilles
processionnaires
du
pin
ou
du
chêne,
elles
sont
aujourd'hui
un
véritable
fléau.
Depuis
quelques
années,
ce
type
d'infestation
est
réapparu
à
cause
de
ses
poils
urticants,
extrêmement
nocifs
pour
l'homme
comme
pour
les
animaux
de
compagnie.
Elles
proviennent
de
papillons.
Les
œufs
éclosent
en
5
à
6
semaines
et
muent
au
moins
3
fois
au
cours
de
la
saison,
selon
la
météo.
À
partir
de
fin
février,
une
procession
est
organisée
pour
descendre
le
tronc
et
s'enterrer
dans
le
sol.
Au
cours
de
cette
descente,
elles
émettent
des
poils
urticants.
La
mise
en
place
de
pièges
à
phéromones
visant
à
capturer
les
mâles
et
ainsi
nuire
à
la
reproduction
est
l'une
des
techniques
les
plus
efficaces.
Mais
placez
vos
dispositifs
correctement
et
surtout
au
bon
moment.
Il
existe
également
les
éco-pièges,
un
système
placé
autour
du
tronc
qui
permet
de
récolter
les
chenilles
lors
de
leur
descente,
mais
attention
cela
ne
fonctionne
que
sur
les
chenilles
processionnaires
du
pin.
Mettre
en
place
des
dispositifs
naturels,
tels
que
des
nichoirs
à
mésange
est
une
bonne
alternative
de
prévention.
Les
mésanges
se
nourrissent
des
chenilles
et
réduisent
donc
considérablement
leur
population.
Pour
cette
méthode,
il
s'agit
de
pulvériser
directement
une
bactérie
sur
les
feuilles,
le
bacille
de
Thuringe.
Par
conséquent,
en
mangeant
les
feuilles
traitées,
les
chenilles
sont
contaminées
et
détruites.
Il
s'agit
d'un
traitement
direct
et
non
préventif.
Le
Bacille
de
Thuringe
est
un
traitement
à
base
de
produits
naturels,
totalement
inoffensif
sur
l'environnement
ou
sur
les
hommes.
Notre
localisation
nous
permet
d'intervenir
sur
toute
la
Lorraine,
cette
proximité
de
la
zone
Nancy
et
Metz,
donne
lieu
à
une
très
bonne
réactivité
d'intervention.
C'est
aussi
dérangeant
pour
l'homme
que
pour
les
cultures.
Elles
défolient
les
arbres
et
provoquent
de
graves
réactions
allergiques
chez
l'homme.
Les
effets
des
poils
urticants
peuvent
aller
de
la
simple
démangeaison
à
l'apparition
de
fièvre,
de
vomissements
ou
de
vertiges.
Des
problèmes
oculaires
peuvent
également
survenir.
Pour
les
animaux
de
compagnie,
le
risque
est
encore
plus
élevé.
En
effet,
ils
peuvent
entrer
en
contact
avec
des
chenilles
processionnaires
avec
leur
museau
et
leur
langue,
donc
la
contamination
peut
y
être
plus
importante.